Lorsque l’été dernier Gabri Veiga, un jeune talent prometteur de 21 ans, a décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière en rejoignant l’équipe d’Al Ahli en Arabie saoudite, beaucoup ont été surpris. Contrairement à certains joueurs européens en fin de parcours, l’ex-milieu offensif du Celta Vigo était loin d’envisager une pré-retraite. Au contraire, son avenir semblait prédestiné à se dérouler sur les terrains européens.

Les débuts du joueur dans son club, actuellement troisième du championnat local, sont appréciés par lui-même mais aussi par les observateurs du football. Dans une interview accordée au quotidien sportif AS, Veiga a partagé son enthousiasme pour l’expérience vécue jusqu’à présent. L’engouement général pour le football au sein du pays a grandement contribué à son adaptation.

La culture footballistique de l’Arabie saoudite

« C’est peut-être le pays d’Asie, avec le Japon, où la culture du football est la plus répandue », souligne le meneur de jeu. Cette affirmation reflète un intérêt croissant et de longue date pour le football dans la région, et non pas un phénomène de mode éphémère. La passion du football est omniprésente dans les rues, où il n’est pas rare de voir des enfants se diriger vers les terrains balle au pied, vêtus des maillots de leurs clubs favoris, que ce soit des équipes locales ou des géants européens tel que Madrid ou le Barça.

Veiga s’exprime avec une certaine nostalgie en rappelant que cet amour du jeu chez les jeunes est quelque chose qui, selon lui, se perd en Espagne. Pour le joueur, cette effervescence autour du ballon rond en Arabie saoudite est non seulement rafraîchissante, mais aussi un facteur crucial pour sa propre expérience dans le pays.

Un avenir prometteur pour le football saoudien

La présence de joueurs comme Veiga, qui incarnent la nouvelle génération montante, et l’attrait croissant de la région pour des joueurs de renommée internationale, semblent indiquer que l’Arabie saoudite est bien plus qu’un simple eldorado financier pour les footballeurs en fin de carrière. Le pays souhaite manifestement s’ériger en phare du football asiatique et mondial.

Face à cette vague d’optimisme et de réformes, le football saoudien pourrait bien voir une accélération de son développement, propulsant ainsi ses clubs et ses joueurs locaux sous les feux des projecteurs internationaux. Gabri Veiga, déjà séduit par l’engagement des supporters et l’atmosphère qui entoure le sport, pourrait être témoin et acteur de ce renouveau.

Avec de telles fondations, l’Arabie saoudite promet d’être une terre d’opportunité pour les talents émergents, désireux d’embellir l’histoire du football en écrivant leurs propres exploits. Et pour les amateurs de football, il va sans dire que le meilleur est peut-être encore à venir.