Le club olympien n’échappe pas aux analyses tranchées de ses anciens joueurs, et semble-t-il, la récente performance de son attaque n’a pas trouvé grâce aux yeux d’Éric Di Meco. L’ex-défenseur de l’Olympique de Marseille, connu pour sa franchise, n’y est pas allé par quatre chemins pour exprimer son mécontentement vis-à-vis du secteur offensif de l’équipe.

Une question de qualité selon Di Meco

La combativité ne manquait certes pas mais, pour Di Meco, le problème réside ailleurs. « Ils en voulaient plus que toi, il n’y a pas de souci. Sauf que le péché n’est pas là. Si tu crois que c’est ça, tu te trompes. » affirme-t-il. En effet, Di Meco met en exergue un souci bien plus fondamental : « C’est une question de qualité, de qualité collective, de qualité de l’effectif. » Un constat qui ne laisse guère place à l’ambiguïté quant à sa perception de l’effectif actuel.

Des critiques ciblées

Il n’hésite pas à pointer du doigt certains joueurs. « Quand je dis de l’effectif, qu’on ne me dise pas qu’Aubameyang était là et a été bon. (…) Quand tu joues comme ça, avec des couloirs devant très écartés, il faut que ce soit des bouffeurs d’espace et des bouffeurs de défenseurs les mecs. » Il critique spécifiquement le jeune Ndiaye, le traitant de « Zébulon« , pour sa tendance à se perdre en rotations personnelles sans effet sur la défense adverse.

Des choix qui laissent à désirer

Quant à Luis Henrique, le ton n’est guère plus élogieux : « L’autre, Luis Henrique, on ne va rien lui dire peuchère parce qu’il ne devait pas être là et maintenant, on est presque content qu’il soit resté ». La faible performance offensive de l’OM lui semble inconcevable : « Comment tu fais pour ne pas avoir d’occasion pendant 70 minutes contre Lyon? Je veux bien qu’on me dise que O’Brien c’est Van Dijk et que Caleta-Car c’est devenu un monstre défensif. Non, ne déconnons pas quand même ! » laisse-t-il échapper, dénonçant l’inefficacité offensive de l’équipe.

Toutefois, il est indéniable que le football est un sport où les tables peuvent tourner rapidement. Avec de la détermination et peut-être quelques ajustements stratégiques, l’attaque marseillaise pourrait retrouver son éclat et redonner le sourire à ses supporters.